Cette série a été retenues lors du concours Fotolap 2025 avec des notes de 19, 18 et 19 sur 20, soit un total de 56 sur 60.
Elle sera exposée, aux côtés des autres œuvres sélectionnées, en avril à Pornic (44).
Bravo ! Là pour le coup, on retrouve un peu tout ce que l’on recherche dans une série, c’est osé, c’est une prise de risque. La dernière image est quand même assez culotée de la présenter sur une série comme ça mais voila, il y a un travail qui a été fait, aussi bien plastique presque organique sur la présentation que du choix du sujet, du traitement. Je trouve ca particulièrement bien réussi et encore une fois l’audace mérite d’être soulignée et récompensée.
Voici son histoire…
Histoire de la série
Il est 17h00 et la brume tombe sculptant un décor hitchcockien. L’air est froid, chargé de tension. Une insécurité latente s’installe. Puis, un bruit sec derrière moi. Mon corps se crispe, mon cœur s’emballe. Une silhouette jaillit et passe à toute vitesse. Un frisson, une fuite précipitée. Je déclenche, je saisis l’instant. Est-ce un témoin qui fuit, un coupable qui disparaît ou une personne en quête d’aide ? Le verre brise le silence, l’image plante le décor d’une « affaire non classée ».
Sélection Fotolap 2025
Le 25 janvier 2025, sous l’œil avertit de 3 professionnels de l’image, Jean Gorvan, Mathieu Joubert et Jean-Gabriel Aubert ont analysé et notés les 82 séries présentées soit près de 280 photographies.

Stressée, je savais que proposer une photo complètement noire, ainsi que la sublimation du cadre, lors d’un concours, était un pari osé. La tension était à son comble.
Voici leurs critiques :
Ci-dessous, la retranscription du fichier audio précédent :
Je ne sais pas si vous voyez mais je vous décris la première photo, il y a du verre de protection qui est cassé volontairement, il y a des morceaux un peu partout qui ne se voit pas du tout sur l’écran. Ce qui fera la note de 19. Moi, 18. 19
Bravo ! Là pour le coup, on retrouve un peu tout ce que l’on retrouve dans une série, c’est osé, c’est une prise de risque. La dernière image est quand même assez culotée de la présenter sur une série comme ça mais voila, il y a un travail qui a été fait, aussi bien plastique presque organique sur la présentation que du choix du sujet, du traitement. je trouve ca particulièrement bien réussi et encore une fois l’audace mérite d’être soulignée et récompensée.
On est un peu dans cet ambiance de regard de d’un photographe, il y a quelque chose d’assez terrible ou la chute puis la dernière vision avant le noir total. Enfin il y a pleins de trucs qui peut s’exprimer dans ce triptyque. Et effectivement, faite une photo entière noire ou entièrement blanche pourquoi pas, mais c’était utilisé en peinture aussi et la, je trouve que le risque est parfaitement justifié et cette photo noire est une conclusion parfaite à la série.
Oui, bravo ! En tout cas, je salue l’audace de ce travail, le premier cadrage déjà complètement basculé, correspond bien à la chute et puis j’espère que la série n’est pas prémonitoire pour son auteur. On va dire que c’est très intéressant d’aller vers le noir comme Romaino Pelca a fait exactement l’inverse en allant vers le blanc et on efface petit a petit toutes traces dans l’image. je trouve ça franchement très réussi et bravo, il faut continuer à faire des petites séries comme ça, c’est vraiment ce qu’on attend, c’est de la série, il y a quelque chose à raconter, en tout cas, même si on se trompe nous dans l’interprétation on a tous chacun la possibilité d’entrer dans une interprétation ce que je trouve très fort dans cette série c’est que chacun peut raconter sa propre histoire. C’est ça la grande valeur de cette série pour moi.
Et juste c’est vraiment un objet plastique, esthétique. La représentation sur l’écran est malheureusement pas du tout à la hauteur de ce que vous pouvez voir et expérimenter. C’est une image qui se vit en fait, qui se voit, qui se touche avec presque les mains, il y a aussi ça dans la présentation, on a du juger des séries avec des tirages et des présentations […]. C’est peut être pour ca qu’il y a un décalage si vous montrer cette série à quelqu’un qui ne l’a pas vu physiquement il n’aura certainement pas le même ressenti.